Pendulum Au Rhinoceros De Style Louis XV Xixeme Siecle

 
Pendule rhinocéros de style Louis XV, XIXe siècle. Le rhinocéros est surmonté d'un boîtier contenant l'horloge. Le mouvement gravé « Martin/AParis » est surmonté d'un personnage chinois tenant une ombrelle et flanqué de guirlandes de fleurs, sur un socle en pierre.
Dimensions : Hauteur : 65 cm ; Largeur : 41 cm ; Profondeur : 19 cm
 
Jean-Joseph de Saint-Germain fut sans conteste le bronzier qui détermina l'archétype de la pendule au rhinocéros. Il en créa trois variantes. La première s'inspire de la célèbre gravure de Dürer représentant un rhinocéros aux pattes trapues. Un exemplaire figurait dans la collection Alexander (vente Christie's à New York, 30 avril 1999). La seconde version s'inspire du rhinocéros de Joachim Kändler, modelé à Meissen en 1747 après sa visite à Dresde. Il est représenté la tête levée. La dernière version fut créée en 1749 lors du séjour du rhinocéros à Paris. Un exemplaire est conservé au musée du Louvre dans la collection Grog-Carven. Aucune des pendules au rhinocéros connues n'est signée du même horloger, ce qui souligne une fois de plus la popularité de ce modèle. Mais un exemplaire assez proche de la pendule actuelle, signé par François Vigier et provenant de la collection Djahanguir Riahi, a été vendu chez Christie's, Londres, le 6 décembre 2012. Mentionnons également une pendule signée par Jean-Baptiste Baillon vendue le 2 novembre 2000 chez Christie's, New York. L'exemplaire le plus proche de notre pendule correspond à celui issu du marché de l'art et reproduit dans H. Ottomeyer et P. Pröschel, Vergoldete bronzen, Munich, 1986, volume 2, p. 525, fig. 2, que l'on retrouve sur le portrait précité de la princesse de Bourbon-Parme. La montre porte une signature.